Dans le Haut Atlas marocain
12 juillet 1999 • Rubrique: Maroc26-07-1999 – Deuxième jour de marche… et une orange dans le sac !
Réveil matinal, à six heures, pour une longue journée de marche, sous le soleil chaud !
A l’issue du déjeuner, Hallucine nous encourage même à prendre pour la route une orange, qui nous aidera dans cette journée difficile !
La marche du jour, qui nous permettra de poursuivre notre remontée du massif de Assif Anemane, ne comporte pas de gros dénivelés, et nous longeons des villages à moins de 2000 m d’altitude (Amssakou, Ikis, Tacchedirt). Le paysage est étonnant : les vallées sont vertes et cultivées, irriguées grâce à un impressionnant système, tandis que les hauteurs qui les surplombent, sont en terres ocres, vides de toute végétation.
A l’intersection des deux zones, comme imbriqués dans les terres, se sont construits des petits villages de maisons familiales en pisé. Au loin, seule la présence du minaret du village, ocre-lui aussi, permet de le repérer dans la montagne ! La marche est agréable, à altitude presque constante, à la rencontre des villages de la vallée, tantôt sous le soleil, tantôt à l’ombre.
En fin d’après midi, après le dîner et une longue sieste, nous grimpons pour rejoindre notre lieu de campement, à près de 2300 m, au pied du col Tizi N’ Tacchedirt (3172 mètres).
La marche est toujours agréable, car l’espace de l’Atlas que nous traversons est particulièrement sauvage.
A notre arrivée sur le lieu de campement, les muletiers nous attendent. Le site, au bord de la rivière nous est réservé, la montagne nous appartient. Après le thé, tandis qu’Hallucine s’est perché sur un énorme rocher qui surplombe le campement, -pour prier à l’écart-, nous profitons du soleil pour nous laver dans la rivière, pas trop chaude…
A notre retour, les chèvres ont envahi le terrain !
Puis, après le repas, un muletier, Mohammed, entreprend de m’apprendre un peu sa langue. A la nuit tombée, nous partons vite rejoindre nos tentes, car demain nous attend une dure journée de marche.
