En allant vers l'Est, de Mexico à Cancun
12 octobre 2002 • Rubrique: MexiqueLundi 14 octobre
C’est un ciel gris pluvieux qui nous accueille ! Notre découverte de la capitale mexicaine commence par la visite du centre historique, et de sa grande place principale -Plaza de la Constitucion-, communément appelée le « Zocalo ». Historiquement, le zocalo désignait le socle de pierre du mobnument à l’indépendance qui fut érigé sur la place en 1843. Bien qu’il ait aujourd’hui disparu, le zocalo a donné son nom à la place, ainsi qu’à toutes les places au centre des villes du pays !
Dans cette lumière sans un rayon de soleil, la place du Zocalo, grande de 240 mètres de côté, paraît un peu sombre, mais son animation, dès la fin de la matinée, avec ses orateurs politiques adossés au drapeau aztèque, est inattendue !
Mexico, Le Zocalo - place centrale-
Nous découvrons le drapeau du Mexique, qui représente un aigle perché sur un cactus, tenant un serpent en son bec : il illustre la vision qu’on eue les mexicains et qui leur a permis de décider de s’installer en 1325, comme l’avait demandé le dieu des Mexicas, Huitzilpochtli, sur la ville de Tenochtitlan, l’ancienne Mexico.
Nous sommes lundi, et les musées- dont celui du Templo Mayor qui présente les restes de la ville aztèque, après sa destruction suite à l’arrivée des conquistadors- montrent portes closes.
Par contre, au palais du gouvernement, construit au 16 ième par un des derniers empereur aztèque Moctezuma, les fresques de Diego Riviera qui y sont présentées à l’intérieur, sont sublimes. Elles retracent l’histoire de la civilisation mexicaine, depuis les peuples aztèques jusqu’aux peuples héros de la révolution au début du 20 ième : leurs couleurs et leur finesse contrastent avec la dureté du palais à l’extérieur, dans sa pierre noire, volcanique, Nous avons l’idée de programmer d’autres visites des œuvres de Diego Riviera, et de partir à la rencontre des œuvres de son épouse Frida Kahlo.
La cathédrale Métropolitana, qui est un mélange des influences aztèque, renaissance, baroque, et néoclassique, est comme un symbole de la conquête espagnole. Elle fut construite en 1573, à l’époque aztèque, et dans son intérieur, on retrouve une niche contenant le temple des crânes, le « tzompantli ».
Nous quittons l’immense Zocalo pour le parc d’Alemada, tout près du palais des beaux arts en marbre, qui fait la fierté des mexicains.
En chemin, nous traversons des rues animées, remplie de vendeurs d’objets en tous genres en vue de la prochaine fête des mort.
Préparatifs pour la fête des morts
Ensuite, la vue de la tour latino-américaine n’est pas sans intérêt, nous croyons même apercevoir le Popocatépetl et son « épouse » Iztaccihuatl, qui dominent la ville du haut de leurs 5000 mètres…
Puis, nous découvrons la Casa de los Azulejos, conte de la vallée qui a fait construire au 18 ième cette belle maison à la façade couverte de céramiques.
La soirée se termine en musique, place Garibaldi, en compagnie des mariachis qui terminent leurs morceaux de musique pour un groupe.
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